Troubles de la thyroïde sur l'audition

L’inflammation de la glande thyroïde peut provoquer une sensation d’oreilles bouchées. Il s’agit en particulier de la thyroïde subaiguë, qui est initialement confondue avec un mal de gorge, mais qui est en fait une douleur dans le cou au niveau de la glande thyroïde. La douleur peut se déplacer d’un côté à l’autre du cou, atteindre la mâchoire et remonter jusqu’aux oreilles, donnant ainsi la sensation d’oreilles bouchées. 

 

 

Thyroïde et acouphènes peuvent également être liés. Les acouphènes sont un trouble de l’oreille qui se manifeste par un sifflement ou un bourdonnement, même en l’absence de bruit extérieur. Les problèmes thyroïdiens eux-mêmes, tels que l’ hypothyroïdie, l’ hyperthyroïdie, la thyroïde auto-immune et la thyroïde de Hashimoto, peuvent entraîner des acouphènes ou en augmenter le risque.  

Thyroïde et maux d’oreille peuvent être la cause l’un de l’autre. Les maux d’oreille chez les personnes souffrant de problèmes de thyroïde pourraient même être un symptôme de cancer de la thyroïde. Bien que moins fréquents, les nodules thyroïdiens et l’hypothyroïdie peuvent également provoquer des maux d’oreille. 

C’est pourquoi, si les symptômes énumérés ci-dessus se manifestent, il est bon de procéder à tous les examens nécessaires pour écarter une éventuelle pathologie. 

Il existe également une corrélation entre l’hypothyroïdie et le syndrome de Ménière. Les modifications inflammatoires ou métaboliques chez les personnes atteintes de maladies thyroïdiennes peuvent avoir un impact sur l’inflammation de l’oreille interne. Le syndrome de Ménière, une maladie associée à des crises de vertige et à des acouphènes, est également lié aux niveaux d’hormones thyroïdiennes. 

 

La thyroïde de Hashimoto est une inflammation chronique de la glande thyroïde causée par le système immunitaire. De récentes études ont révélé une corrélation entre les symptômes d’altération du système vestibulaire, comme l’apparition de vertiges, et la présence de la thyroïde de Hashimoto. 

 

Il s’agit d’un trouble associé à la production excessive d’ hormones thyroïdiennes. Perte de poids, tachycardie, nervosité, insomnie, augmentation de la transpiration sont les symptômes les plus fréquents. 

Dans ce cas, la thyroïde ne produit pas assez d’hormones pour répondre aux besoins de l’organisme. Les symptômes les plus courants sont fatigue, ralentissement des réflexes, diminution de l’appétit et prise de poids. 

Il s’agit d’une protubérance sur le cou qui peut comprimer les organes voisins, rendant même difficile la déglutition ou la respiration. Une augmentation du volume du goitre peut se produire aussi bien en cas d’hyperthyroïdie que d’hypothyroïdie. Il faut savoir que certains goitres n’altèrent pas la fonction thyroïdienne. 

Leur formation est habituellement de nature bénigne. Ils n’ altèrent généralement pas la fonction thyroïdienne et ne s’accompagnent d’aucun symptôme. Cependant, il est toujours bon de procéder à une évaluation diagnostique pour écarter les pathologies. 

Elles peuvent être malignes ou bénignes. Toutefois, à de rares exceptions près, elles sont le plus souvent bénignes. 

Il s’agit d’une inflammation de la glande thyroïde. Ses causes peuvent être multiples et la forme la plus courante est la thyroïdite de Hashimoto, où une anomalie du système immunitaire entraîne la production d’anticorps contre les cellules thyroïdiennes elles-mêmes.