Les prothèses auditives ou audioprothèses sont des dispositifs médicaux qui ont pour but de compenser la perte auditive dont souffre une personne, et ses troubles de la compréhension. Véritables concentrés de technologies, les audioprothèses sont aujourd'hui très performantes, ergonomiques, voire quasi-invisibles, et multi-usages, permettant ainsi d'améliorer le quotidien des malentendants, en retardant le déclin cognitif, l'isolement et la perte d'autonomie.
On distingue trois types de prothèses auditives en fonction de la façon dont elles se placent par rapport à l'oreille :
Le monde scientifique et médical a toujours parlé de "prothèses auditives" ou "audioprothèses", qui est un synonyme. C'est l'appellation qui a été la plus utilisée par les professionnels de l'audition, car elle appartient au vocabulaire médical. Toutefois, l'usage du mot "prothèse" est en fait erroné, puisque si l'on se réfère à la définition du terme "prothèse", qui évoque le fait de remplacer un organe par un appareil artificiel, on voit bien qu'elle ne correspond pas à l'action de cet équipement auditif. De plus, le terme "prothèse" porte une connotation de handicap, de diminution, ce qui peut être anxiogène. Aussi lui préfère-t-on de plus en plus le terme d'aide auditive.
Les "baby-boomers", c'est-à-dire les individus nés à partir de 1945, ont été de plus en plus nombreux à consulter les médecins ORL, spécialistes de l'oreille, pour traiter leurs troubles auditifs. C'est donc une nouvelle manière de penser les solutions auditives qui est apparue, en particulier en termes de communication. Une étude du SNITEM (Syndicat National de l'Industrie des TEchnologies Médicales) de 2011 rapportait que l'appellation "prothèse" était trop négative et que les patients pouvaient se sentir ramenés à la condition d'handicapé. Lorsque l'on s'est penché sur les possibilités de changement de terminologie, on s'est tourné vers le monde anglo-saxon, qui depuis toujours utilise le terme "hearing aid", c'est-à-dire "aide auditive" pour parler des solutions auditives. Le terme "aide auditive", beaucoup plus positif, a sans nul doute participé à démocratiser les prothèses auditives.
Il existe une autre appellation : "appareil auditif". Ce terme est finalement un bon compromis entre les deux termes "prothèse" et "aide". Il est plus neutre encore, moins stigmatisant et plus adapté au domaine médical. Vous entendrez donc plus souvent un médecin ORL ou un audioprothésiste parler d'appareil auditif.
Finalement, la sémantique auditive permet de dédramatiser une réalité de notre temps : les problèmes d'audition. Aujourd'hui en France, 6 millions de personnes sont concernées par la déficience auditive - dont 2 millions ont moins de 55 ans.
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